Comme si des centaines d insectes tatoués me dévoraient le bide peu à peu. Comme si une scie remontait doucement le long de mon être. Comme si je finirais divisée en deux. Comme si c’était plus facile pour moi de faire des détours douteux, de jouer avec le mot, plutôt qu’annoncer le problème, d’un coup, tel quel.
Mais ces insectes se multiplient, je lutte peut être contre eux, même si ils pourraient me faire du bien au final. Embrouille totale, le corps réagit, le corps est fiévreux, le ventre à mal, les trippes se tordent.
Bonheur et malheur, noir et blanc, envie et vie, avancer et reculer. Et si je voulais simplement un bonmalheur, du gris, de l’en-vie, et avancer en reculant ?