J.u.e

FoLLoW tHe EyEs...

Mercredi 8 septembre 2010 à 21:19

L utopie. L impossible.
De l ordre du rêve, du fantasme, de l illusion.
Tout faire péter et tout refaire. S éparpiller en communauté. Recréer des liens, des sentiments sains.
Fac, argent, boulot, soirées, factures, nourriture...notre vie se résume à l argent. Nous sommes l argent, sans argent nous ne sommes pas, du moins nous n avons pas le droit d être. Etre c est Avoir.
Je veux juste être. Des liens, du partage, des sentiments dénués de tout intérêt égocentrique et matérialiste.

L animal est la Nature, nous sommes la Culture. La culture de la thune, la culture du pour soi, la culture du "ta gueule et consomme".
Dans ce cas là, je veux retrouver ma Nature et faire exploser ma Culture.






J y crois. Je le ferais.

A mon utopie d adolescente encore illusionnée qui perdure plus que jamais dans cette CONSCIENCE qui fait de moi un être culturel avant d être un être naturel. J emmerde ma conscience. J y arriverais.

Jeudi 23 septembre 2010 à 12:54

Comme si des centaines d insectes tatoués me dévoraient le bide peu à peu. Comme si une scie remontait doucement le long de mon être. Comme si je finirais divisée en deux. Comme si c’était plus facile pour moi de faire des détours douteux, de jouer avec le mot, plutôt qu’annoncer le problème, d’un coup, tel quel.

Mais ces insectes se multiplient, je lutte peut être contre eux, même si ils pourraient me faire du bien au final. Embrouille totale, le corps réagit, le corps est fiévreux, le ventre à mal, les trippes se tordent.

Bonheur et malheur, noir et blanc, envie et vie, avancer et reculer. Et si je voulais simplement un bonmalheur, du gris, de l’en-vie, et avancer en reculant ?


Lundi 27 septembre 2010 à 23:36

La solitude. Ce ressenti qui peut te pousser à aller vers l autre, à te raccrocher à quelqu'un. Ce ressenti vital. Cet instant de création dans la douleur, dans l apaisement ou dans la joie (on dirait une prière, ça m'oppresse) . Le ressenti qui te permet de te concentrer, de te faire violence pour te trouver. A un moment précis, à un endroit précis, sans trop savoir où te placer dans les méandres de ton être. Ton toi. Mon moi. Voila quoi.
La plupart des gens se préservent de la solitude, moi la première. Se retrouver seule, face à un mur, un écran, une feuille blanche. Se sentir bien et mal, comprendre le pourquoi du comment. Si j étais seule en permanence je me perdrais. Je perdrais aussi la tête. Un amas d immondices en ce monde, un amas de gens dans ma tête, dans mon coeur. La distance, la proximité....trop d affects.
Affects et pas sentiments. Cela semble plus détaché, alors qu au final on est attachés. Je m'attache trop. Je noue trop de liens qui parfois se transforment en noeuds. Bons ou mauvais qu'importe. Les êtres nouent mon être.
Je ne me suis même plus, et n'espère pas non plus que quelqu'un arrive à me suivre, car ce serait trop facile. On m aurait cerné, on aurait vu ce que je recherche depuis des années. Ce que tout le monde cherche tout au long de sa stupide vie matérialiste et égocentrique.
On est égocentriques, certes, mais ce sont les autres qui nous font et nous défont.




C était l instant qui tente d'être un minimum littéraire, dans une recherche de style inexistant.

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